SUR LES PARADIGMES 
EN PSYCHIATRIE 

Autour du livre de G. Lantéri-Laura : 
"Essais sur les paradigmes de 
la psychiatrie moderne"
Sainte- Anne - 27 mars 1999

Eduardo Mahieu



 
 
 

C'est pour moi un honneur de prendre la parole dans cet amphithéâtre, qui en a entendu bien de meilleures, et ceci pour intervenir en tant que discutant du dernier livre de Georges Lantéri-Laura. Il faut certainement un peu de toupet, d'irrévérence ou simplement d'inconscience, mais lors des austères et laborieuses réunions du Cercle d'Etudes Henri Ey, où ce genre de décisions sont prises, je fus invité à le faire, grâce, en quelque sorte à ma "condition de jeune", ce qui va bien avec les premières exigences. Je mesure tout de même le trajet parcouru, lorsque, de lire et discuter avec mes amis, dans ma ville natale de Córdoba, des textes aussi importants que le Colloque de Bonneval sur l'Inconscient, et bien d'autres, (je ne vais pas retracer une trajectoire aussi connue et reconnue que celle de Georges Lantéri-Laura), voilà que je me trouve "discutant", ici même aujourd'hui. Cependant, je vais essayer de jouer le jeu, et de vous livrer ma lecture du livre, car comme le disait Borges, il y a autant de livres que de lecteurs…

Ce livre est consacré à l'emploi - il ne s'agit pas d'une application pure et simple mais "un usage un peu singulier" selon l'expression de l'auteur, de la notion de paradigme dont la référence principale le constitue l'œuvre de Thomas Kuhn - l'application donc de cette notion à l'histoire de la psychiatrie. A partir de cette notion, une périodisation de l'histoire de la psychiatrie est proposée, avec l'érudition propre à Lantéri-Laura. Elle se déroule dans les limites de la culture occidentale, plus précisément l'Europe occidentale et les Etats Unis. Cette périodisation commence en 1793 avec l'arrivée de Pinel à Bicêtre, pour s'arrêter en 1977, date de la mort d'Henri Ey à Banyuls dels Aspres. La période actuelle reste sous le signe de l'interrogation, peut-être du fait que nous sommes "à l'intérieur" du paradigme, et qu'un paradigme serait alors repérable dans "l'après-coup".

Nous allons tenter de préciser la réflexion que cet ouvrage a imposée à notre esprit, et ceci à partir de l'éclairage qu'il jette sur une bonne partie de l'histoire de la psychiatrie moderne et d'autre part des questions que le livre pose, concernant notre actualité.

1. Que faut-il comprendre par paradigme ?

L'auteur souligne bien d'emblée ce qu'il ne faut pas comprendre par paradigme. D'abord, il ne s'agit pas d'une doctrine qui, à un certain moment et dans un certain contexte, viendrait s'opposer à d'autres plus ou moins antagonistes. Le paradigme n'est pas en contradiction synchronique, ni diachronique avec d'autres paradigmes. Il s'agit d'un "ensemble de représentations cohérentes et corrélées entre elles, qui régulent pendant longtemps, de façon rationnelle, efficace et économique, la discipline dont elles constituent précisément le paradigme" (1) .

Le paradigme est ainsi "ce qui unifie pendant une période plus ou moins longue toute une série de représentations théoriques et pratiques qui s'accommodent les unes les autres ou, d'ailleurs, s'excluent, tant que ce paradigme fonctionne effectivement" (2)  . Il s'agit d'une logique de l'invariant, de ce qui unifie au-delà de l'opposition et du conflit. Ceci constitue peut être à la fois sa vertu et son défaut, car il est capable de donner une représentation simple, de la diversité de l'histoire de la psychiatrie, faite en règle générale de multiples contradictions issues du bouillonnement d'idées, d'influences idéologiques, politiques et d'intérêts d'individus très souvent opposés.

En même temps elle est une logique de la discontinuité historique, à la différence de la temporalité dialectique faite d'autant de discontinuité que de continuité, car il n'existerait pas des liens entre un paradigme et ceux qui les succèdent ou les précèdent : "Si au bout d'un certain temps, l'on a quitté un paradigme pour le suivant, c'est d'abord pour des raisons plutôt négatives : le paradigme ne suffisait plus à sa tâche et les moyens qu'il avait apportés avec lui cessaient peu à peu de servir efficacement"(3) .

2. Quelle périodisation introduit cette notion dans l'histoire de la psychiatrie ?

La notion de paradigme, tel que l'utilise Lantéri-Laura, permet une périodisation d'une clarté majeure dans l'histoire de la psychiatrie. De ce fait, ce livre se constitue comme un de ceux qui ont modifié radicalement mes connaissances, précaires évidemment, sur l'histoire de la psychiatrie. Par sa fascinante capacité à permettre l'organisation de connaissances, des lectures autrement restées éparses, fragmentaires et sans liens, autour d'idées simples, je sais déjà à quel point mes lectures à venir passeront nécessairement par le filtre de cette périodisation.

D'une façon resserrée, que j'espère ne sera pas de l'amputation, il est question de trois périodes, dont l'auteur souligne bien, n'ont rien à voir avec la triade dialectique :

- Une première période pendant laquelle le paradigme est celui de l'aliénation mentale, dont la figure dominante est Pinel, qui médicalise la notion sociale de folie, et qui introduit le traitement moral de la folie.

- Une deuxième période, celle des maladies mentales, éclatement de l'unité de l'aliénation, avec Falret, Magnan, et Kraepelin, comme figures majeures.

- Ensuite, la période des grandes structures psychopathologiques, avec Bleuler, Minkowski, Ey, qui contestent, surtout ce dernier, le nosographisme de la période précédente et réintroduisent une certaine unité dans ce champ. Cette période s'arrête, peut être en guise d'hommage, en 1977 avec la mort d'Henri Ey.

Reste en dehors de la périodisation, notre temps, avec l'impact du DSM III et IV, encore à définir, avec les incertitudes que nous connaissons tous.

Cette succession, ne se déroule pas dans la diachronie, comme le livre le dit bien : "Dans l'histoire de la psychiatrie le 1er paradigme passe, certes au second plan, mais il y survit d'une façon plus ou moins larvée et peut revenir, de manière discrète, mais effective, plus tard, sans jamais bien sûr réoccuper la place qu'il avait tenue auparavant ; et quand la seconde crise fait passer au 3ème paradigme, non seulement le 1er garde une existence en arrière-plan, mais parfois aussi le 2ème" (4) .

Lors de mon arrivée en France j'eus l'occasion de toucher de près à cette coexistence lorsque, dans un grand service universitaire parisien où j'effectuais mon premier stage, j'eus l'imprudence, pêché de jeunesse et de naïveté, de poser la question du point de vue de l'organodynamisme à propos d'une patiente, et je me suis vu rétorquer sèchement un "Tout cela c'est vieux, Monsieur", par quelqu'un qui, je le pense aujourd'hui,  défendait profondément le second paradigme.

3. Quelles difficultés subsistent ?

Cette réponse montre bien une des difficultés de l'emploi de la notion de paradigme dans le champ psychiatrique. Fascinant dans l'unité qu'il introduit, il efface la diversité, faite elle de contradictions, d'une discipline polémique par son objet même. Car il met au premier plan une unification du savoir, liée à la notion, chez Kuhn, d'une unité du "groupe scientifique" censé partager et adhérer au même paradigme. Il pourrait évoquer le sourire un tel groupe de psychiatres, difficilement imaginable jusqu'à des temps pas si lointains, à moins que le one world, one langage, ne finisse par s'imposer lui, comme un paradigme stricto sensu, au sens de Kuhn.

La notion de paradigme, masque, en quelque sorte, les profonds clivages et les confrontations d'une période donnée, d'un corps psychiatrique qui est loin de constituer l'unité que Kuhn prête aux scientifiques. De cette façon, la diversité du multiple est au deuxième plan, derrière l'unité du paradigme. D'autre part Kuhn établit une différence, sans trop s'expliquer, entre "sciences" et certaines disciplines comme la médecine : "Dans les sciences (à la différence des disciplines comme la médecine, la technologie, le droit, dont la principale raison d'être est un besoin social extérieur), la création de journaux spécialisés, la fondation de sociétés de spécialistes et la revendication d'une place spéciale dans l'ensemble des études sont généralement liées au moment où un groupe trouve pour la première fois un paradigme unique" (5) .

Le moteur de ces disciplines (si la métaphore mécanique ne signifie pas rapport mécanique), dont la médecine fait partie, serait un besoin extérieur. Ceci n'échappe pas, bien entendu à G. Lantéri-Laura, pour qui le côté doctrinal de la psychiatrie ne possède pas d'autonomie absolue. Comme il le signalait sans ambiguïtés en 1972 à propos des avatars de la notion de chronicité "Il s'agit là, croyons-nous, de phénomènes propres à l'histoire des idées, c'est-à-dire saisis et mis en lumière dans un isolement assez artificiel, comme si les théorisations en médecine mentale pouvaient rester parfaitement autonomes, et indépendantes des conditions mêmes où le savoir psychiatrique s'élaborait" (6) . Dès le début de son livre il réclame une "utilisation singulière" de la notion de paradigme.
Nous nos interrogeons sur la lumière que peut apporter la réflexion de Lucien Sève, dans son livre Sciences et Dialectiques de la Nature, à propos des rapports entre l'externe et l'interne : "La prise en compte de la matière-espace-temps rend aussi intenable le postulat idéaliste selon lequel, dans les procès dialectiques, l'essentiel serait toujours du côté de l'interne et du nécessaire. Dès lors en effet qu'on passe de la dialectique tout idéelle de la Chose à celle des choses dans leurs multiples rapports matériels, l'inépuisable interpénétration du nécessaire et du contingent, du possible et du réel induit dans la pensée du développement des éléments non hégéliens en leur fond : provenance externe de déterminations essentielles, caractère seulement tendanciel et historiquement muable des lois d'évolution, singularité déterminante des conjonctures, imprévisibilité de la façon dont se réalisera le nécessaire"(7) .

Tout au long de son livre Lantéri-Laura multiplie les exemples de ces multiples rapports, des singularités déterminantes des conjonctures. Nous évoquons brièvement quelques-uns, à savoir : dans quelle mesure la notion de traitement moral de Pinel est tributaire des sanglants conflits entre Montagnards et Girondins dont leur moralité est contestée par les premiers comme marque de l'ancienne "aristocratie" ; ou bien, lorsque le paradigme de l'aliénation mentale est abandonné, comment la métaphore pinnelienne de "petit gouvernement" qui commande le traitement moral, s'oppose aux conditions concrètes d'exercice, tant l'autorité prétendue du médecin était subordonnée pendant cette période à celle de l'administration, peu désireuse à la lui céder, "pour ne rien dire de la suite", nous dit Lantéri-Laura. Ailleurs ce sont les débats juridiques sur la notion de monomanie, ou bien les progrès effectifs de la médecine, en particulier le développement de la sémiologie, qui s'opposent au paradigme de l'aliénation mentale ; ou enfin les œuvres philosophiques d'auteurs tels que Comte, Hobbes, Locke, Condillac qui viendront infléchir les concepts anthropologiques ; ou bien la Gestalthéorie, la Psychanalyse et le Structuralisme pour le passage du 2ème au 3ème paradigme, etc.

Parmi les raisons d’abandon d’un paradigme en psychiatrie, Lantéri-Laura remarque le fait "que le paradigme ne suffit plus à sa tâche et les moyens qu’il apportés avec lui cessaient peu à peu de servir efficacement"(8) . Nous soulignons ces deux expressions: suffire à sa tâche et servir efficacement, car ils signent l’ancrage du paradigme dans la praxis. Ceci est important car, au fond, ce qui finit par donner une certaine unité à la psychiatrie c'est son objet premier : sa mission thérapeutique : "La psychiatrie n'est évidemment pas une science, dit Lantéri-Laura, [mais] un ensemble articulé de données sémiologiques et cliniques, corrélées entre elles […] avec un groupe de disciplines hétérogènes, […] débouchant sur une praxis thérapeutique […]" (9) . Il s’agit-là d’un point capital, car non seulement les données sémiologiques et cliniques débouchent sur une praxis, mais aussi elles en proviennent.

Nous voudrions ici rappeler l'évocation avec laquelle R.M. Palem (10)  introduisait l'intervention de J. Ayme, au Colloque de Perpignan, à propos de l'œuvre syndical de Henri Ey pour qui, dans une exemplaire métaphore de pure dialectique, le sort du psychiatre était lié à celui de son patient. Restant tout à fait fidèles à sa pensée nous pourrions ajouter : le sort de la psychiatrie aussi est noué à celui du psychiatre et de son malade. L'œuvre monumentale de Ey, tant sur le plan de la clinique que celui de la théorie, son combat sur les conditions de la praxis de notre spécialité, sa défense des malades mentaux aux temps de l’occupation, nous semblent indissociables.

Dans la dialectique du Maître de Bonneval, action et réflexion vont ensemble, mais pas seulement pour des raisons romantiques. Nous partageons entièrement la "tenace méfiance, de Lantéri-Laura,  à l'endroit des emplois hasardeux de ce qu'on nomme un peu facilement la dialectique et de la détermination supposée de la superstructure par l'infrastructure, toutes références qui, […] ont eu le déplorable inconvénient de stériliser toute recherche effective et précise sur les multiples rapports entre les conditions où des connaissances se constituent comme telles et ces connaissances une fois constituées" (11) , car nous mesurons la distance existante entre une vulgate totalitaire à des fins tragiquement politiciennes, et une théorie de la connaissance d'une toute autre portée, avec les mots d'Engels lui-même à l'appui : "D'après la conception matérialiste de l'histoire, le facteur déterminant dans l'histoire est, en dernière instance, la production et la reproduction de la vie réelle. Ni Marx ni moi n'avons jamais affirmé davantage. Si, ensuite, quelqu'un torture cette proposition pour lui faire dire que le facteur économique est le seul déterminant, il la transforme en une phrase vide, abstraite, absurde. La situation économique est la base, mais les divers éléments de la superstructure - les formes politiques de la lutte de classe et ses résultats - les Constitutions […] - les formes juridiques, et même les reflets de toutes ces luttes réelles dans le cerveau des participants, théories juridiques, politiques, philosophiques, conceptions religieuses, et leur développement ultérieur en systèmes dogmatiques, exercent également leur action sur le cours des luttes historiques et, dans beaucoup des cas, en déterminent de façon prépondérante la forme. Il y a action et réaction de tous ces facteurs au sein desquels le mouvement économique finit par se frayer son chemin comme une nécessité à travers la foule infinie de hasards" (12) . Il nous semble d'un risque symétrique tant ériger la vulgate en ontologie stérilisant toute capacité à connaître, qu'évacuer complètement la question, ce qui risque de nous ramener au statu quo ante, sans que nous puissions voir clair dans ces rapports.

4 Quelle est notre actualité ?

Ainsi, nous venons aux questions que le livre pose vers sa fin, concernant quel paradigme (s'il en faut toujours un !), consacrera notre mode d'exercice d'aujourd'hui. Et ce n'est pas peut-être, un des moindres mérites du livre de laisser cette question en suspens, car ceci nous permet d'ajouter à la réflexion la question suivante : de quelle façon les modifications de l'exercice concret de notre discipline, c'est-à-dire les conditions de sa praxis, auront un impact sur le paradigme que nous devrons construire ?
Cette question nous semble d'une double importance, puisque d'un côté ceci remet au premier plan le fait que le paradigme est la résultante du travail, autant théorique que pratique, d'individus exerçant dans des conditions précises. De cette façon il remet au centre la question éthique, et nous prenons appui sur le legs d'Henri Ey pour les rapports entre praxis et théorie. Car c'est nous-mêmes qui écrivons cette histoire et la mettons en pratique. Nous construisons nous-mêmes le paradigme, celui-ci naît de notre activité. D’autre part, des exigences externes ayant un impact direct sur la psychiatrie n’obéissent pas à la même logique. Pourrions nous songer de demander aux tutelles lequel des paradigmes les guident pour prendre des décisions qui vont modifier radicalement les conditions d'exercice de la psychiatrie, les soins et la place dans ce dispositif qu'occupera l'être humain souffrant, objet de notre pratique, mais aussi la place réservée au psychiatre ? En guise de confidence, Lantéri-Laura nous dit : "Quarante ans de métier montrent à l'évidence que le présent d'hier constitue le passé d'aujourd'hui et qu'il demeure essentiel à la discipline de savoir qu'elle se modifie toujours, qu'elle se perfectionne souvent, que son futur très proche est seul prévisible et que l'actuel ne constitue qu'un moment dans une évolution" (13). Ainsi, il émerge de son dire, comme une des catégories du possible, la question que notre discipline puisse aussi  régresser.

Pour abonder dans le scepticisme bien tempéré avec lequel il termine son livre, il apparaît avec évidence qu'aucun système d'idées, qu'il soit philosophique, psychologique ou biologique, ne peut prétendre à régenter le devenir de la psychiatrie. Et quelle que soit notre position subjective, nous souscrivons à l'appel à la modestie fait avec l'appui de quelques noms célèbres. Mais, en même temps, il apparaît un impératif à agir et réagir face aux exigences extrinsèques à la psychiatrie, qui risquent de la désintégrer comme le craignait Henri Ey. Elles ne sont peut-être pas dénuées de toute idéologie.
 

NOTES

1  Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes de la psychiatrie moderne, Editions du Temps, 1998, p. 38.
2  Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes…, Op. cit., p. 42.
3  Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes…, Op. cit., p. 206.
4  Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes…, Op. cit., pp. 43-44.
5  Kuhn (T. S.), La structure des révolutions scientifiques, Champs Flammarion, 1997, p. 41.
6  Lantéri-Laura (G.), La chronicité en psychiatrie, Les Empêcheurs de Penser en Rond, Synthélabo, 1997, p. 44.
7  Sève (L.), Sciences et dialectiques de la nature, La Dispute, 1998, p. 65. 
8  Lantéri-Laura (G.), Essais sur les paradigmes..., Op. cit., p. 206.
9  Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes…, Op. cit., p. 41.
10  Henri Ey, Psychiatre du XXIème siècle, Actualité de l'œuvre de H. Ey, Actes du Colloque international de  Perpignan, (oct.-nov. 1997), L'Harmattan, 1998.
11  Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes…, Op. cit., p. 31.
12  Sève (L.), Une introduction à la philosophie marxiste, Editions Sociales, 1980, p. 167.
13  Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes…, Op. cit., p. 197.
 
 

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