C'est
pour moi un honneur de prendre la parole dans cet amphithéâtre,
qui en a entendu bien de meilleures, et ceci pour intervenir en tant que
discutant du dernier livre de Georges Lantéri-Laura. Il faut certainement
un peu de toupet, d'irrévérence ou simplement d'inconscience,
mais lors des austères et laborieuses réunions du Cercle
d'Etudes Henri Ey, où ce genre de décisions sont prises,
je fus invité à le faire, grâce, en quelque sorte à
ma "condition de jeune", ce qui va bien avec les premières exigences.
Je mesure tout de même le trajet parcouru, lorsque, de lire et discuter
avec mes amis, dans ma ville natale de Córdoba, des textes aussi
importants que le Colloque de Bonneval sur l'Inconscient, et bien d'autres,
(je ne vais pas retracer une trajectoire aussi connue et reconnue que celle
de Georges Lantéri-Laura), voilà que je me trouve "discutant",
ici même aujourd'hui. Cependant, je vais essayer de jouer le jeu,
et de vous livrer ma lecture du livre, car comme le disait Borges, il y
a autant de livres que de lecteurs…
Ce
livre est consacré à l'emploi - il ne s'agit pas d'une application
pure et simple mais "un usage un peu singulier" selon l'expression
de l'auteur, de la notion de paradigme dont la référence
principale le constitue l'œuvre de Thomas Kuhn - l'application donc de
cette notion à l'histoire de la psychiatrie. A partir de cette notion,
une périodisation de l'histoire de la psychiatrie est proposée,
avec l'érudition propre à Lantéri-Laura. Elle se déroule
dans les limites de la culture occidentale, plus précisément
l'Europe occidentale et les Etats Unis. Cette périodisation commence
en 1793 avec l'arrivée de Pinel à Bicêtre, pour s'arrêter
en 1977, date de la mort d'Henri Ey à Banyuls dels Aspres. La période
actuelle reste sous le signe de l'interrogation, peut-être du fait
que nous sommes "à l'intérieur" du paradigme, et qu'un paradigme
serait alors repérable dans "l'après-coup".
Nous
allons tenter de préciser la réflexion que cet ouvrage a
imposée à notre esprit, et ceci à partir de l'éclairage
qu'il jette sur une bonne partie de l'histoire de la psychiatrie moderne
et d'autre part des questions que le livre pose, concernant notre actualité.
1.
Que faut-il comprendre par paradigme ?
L'auteur
souligne bien d'emblée ce qu'il ne faut pas comprendre par paradigme.
D'abord, il ne s'agit pas d'une doctrine qui, à un certain moment
et dans un certain contexte, viendrait s'opposer à d'autres plus
ou moins antagonistes. Le paradigme n'est pas en contradiction synchronique,
ni diachronique avec d'autres paradigmes. Il s'agit d'un "ensemble de
représentations cohérentes et corrélées entre
elles, qui régulent pendant longtemps, de façon rationnelle,
efficace et économique, la discipline dont elles constituent précisément
le paradigme" (1) .
Le
paradigme est ainsi "ce qui unifie pendant une période plus ou
moins longue toute une série de représentations théoriques
et pratiques qui s'accommodent les unes les autres ou, d'ailleurs, s'excluent,
tant que ce paradigme fonctionne effectivement" (2)
. Il s'agit d'une logique de l'invariant, de ce qui unifie au-delà
de l'opposition et du conflit. Ceci constitue peut être à
la fois sa vertu et son défaut, car il est capable de donner une
représentation simple, de la diversité de l'histoire de la
psychiatrie, faite en règle générale de multiples
contradictions issues du bouillonnement d'idées, d'influences idéologiques,
politiques et d'intérêts d'individus très souvent opposés.
En
même temps elle est une logique de la discontinuité historique,
à la différence de la temporalité dialectique faite
d'autant de discontinuité que de continuité, car il n'existerait
pas des liens entre un paradigme et ceux qui les succèdent ou les
précèdent : "Si au bout d'un certain temps, l'on a quitté
un paradigme pour le suivant, c'est d'abord pour des raisons plutôt
négatives : le paradigme ne suffisait plus à sa tâche
et les moyens qu'il avait apportés avec lui cessaient peu à
peu de servir efficacement"(3) .
2.
Quelle périodisation introduit cette notion dans l'histoire de la
psychiatrie ?
La
notion de paradigme, tel que l'utilise Lantéri-Laura, permet une
périodisation d'une clarté majeure dans l'histoire de la
psychiatrie. De ce fait, ce livre se constitue comme un de ceux qui ont
modifié radicalement mes connaissances, précaires évidemment,
sur l'histoire de la psychiatrie. Par sa fascinante capacité à
permettre l'organisation de connaissances, des lectures autrement restées
éparses, fragmentaires et sans liens, autour d'idées simples,
je sais déjà à quel point mes lectures à venir
passeront nécessairement par le filtre de cette périodisation.
D'une
façon resserrée, que j'espère ne sera pas de l'amputation,
il est question de trois périodes, dont l'auteur souligne bien,
n'ont rien à voir avec la triade dialectique :
-
Une première période pendant laquelle le paradigme est celui
de l'aliénation mentale, dont la figure dominante est Pinel, qui
médicalise la notion sociale de folie, et qui introduit le traitement
moral de la folie.
-
Une deuxième période, celle des maladies mentales, éclatement
de l'unité de l'aliénation, avec Falret, Magnan, et Kraepelin,
comme figures majeures.
-
Ensuite, la période des grandes structures psychopathologiques,
avec Bleuler, Minkowski, Ey, qui contestent, surtout ce dernier, le nosographisme
de la période précédente et réintroduisent
une certaine unité dans ce champ. Cette période s'arrête,
peut être en guise d'hommage, en 1977 avec la mort d'Henri Ey.
Reste
en dehors de la périodisation, notre temps, avec l'impact du DSM
III et IV, encore à définir, avec les incertitudes que nous
connaissons tous.
Cette
succession, ne se déroule pas dans la diachronie, comme le livre
le dit bien : "Dans l'histoire de la psychiatrie le 1er paradigme passe,
certes au second plan, mais il y survit d'une façon plus ou moins
larvée et peut revenir, de manière discrète, mais
effective, plus tard, sans jamais bien sûr réoccuper la place
qu'il avait tenue auparavant ; et quand la seconde crise fait passer au
3ème paradigme, non seulement le 1er garde une existence en arrière-plan,
mais parfois aussi le 2ème" (4) .
Lors
de mon arrivée en France j'eus l'occasion de toucher de près
à cette coexistence lorsque, dans un grand service universitaire
parisien où j'effectuais mon premier stage, j'eus l'imprudence,
pêché de jeunesse et de naïveté, de poser la question
du point de vue de l'organodynamisme à propos d'une patiente, et
je me suis vu rétorquer sèchement un "Tout cela c'est vieux,
Monsieur", par quelqu'un qui, je le pense aujourd'hui, défendait
profondément le second paradigme.
3.
Quelles difficultés subsistent ?
Cette
réponse montre bien une des difficultés de l'emploi de la
notion de paradigme dans le champ psychiatrique. Fascinant dans l'unité
qu'il introduit, il efface la diversité, faite elle de contradictions,
d'une discipline polémique par son objet même. Car il met
au premier plan une unification du savoir, liée à la notion,
chez Kuhn, d'une unité du "groupe scientifique" censé partager
et adhérer au même paradigme. Il pourrait évoquer le
sourire un tel groupe de psychiatres, difficilement imaginable jusqu'à
des temps pas si lointains, à moins que le one world, one langage,
ne finisse par s'imposer lui, comme un paradigme stricto sensu, au sens
de Kuhn.
La
notion de paradigme, masque, en quelque sorte, les profonds clivages et
les confrontations d'une période donnée, d'un corps psychiatrique
qui est loin de constituer l'unité que Kuhn prête aux scientifiques.
De cette façon, la diversité du multiple est au deuxième
plan, derrière l'unité du paradigme. D'autre part Kuhn établit
une différence, sans trop s'expliquer, entre "sciences" et certaines
disciplines comme la médecine : "Dans les sciences (à
la différence des disciplines comme la médecine, la technologie,
le droit, dont la principale raison d'être est un besoin social extérieur),
la création de journaux spécialisés, la fondation
de sociétés de spécialistes et la revendication d'une
place spéciale dans l'ensemble des études sont généralement
liées au moment où un groupe trouve pour la première
fois un paradigme unique" (5) .
Le
moteur de ces disciplines (si la métaphore mécanique ne signifie
pas rapport mécanique), dont la médecine fait partie, serait
un besoin extérieur. Ceci n'échappe pas, bien entendu à
G. Lantéri-Laura, pour qui le côté doctrinal de la
psychiatrie ne possède pas d'autonomie absolue. Comme il le signalait
sans ambiguïtés en 1972 à propos des avatars de la notion
de chronicité "Il s'agit là, croyons-nous, de phénomènes
propres à l'histoire des idées, c'est-à-dire saisis
et mis en lumière dans un isolement assez artificiel, comme si les
théorisations en médecine mentale pouvaient rester parfaitement
autonomes, et indépendantes des conditions mêmes où
le savoir psychiatrique s'élaborait" (6) .
Dès le début de son livre il réclame une "utilisation
singulière" de la notion de paradigme.
Nous
nos interrogeons sur la lumière que peut apporter la réflexion
de Lucien Sève, dans son livre Sciences et Dialectiques de la Nature,
à propos des rapports entre l'externe et l'interne : "La prise
en compte de la matière-espace-temps rend aussi intenable le postulat
idéaliste selon lequel, dans les procès dialectiques, l'essentiel
serait toujours du côté de l'interne et du nécessaire.
Dès lors en effet qu'on passe de la dialectique tout idéelle
de la Chose à celle des choses dans leurs multiples rapports matériels,
l'inépuisable interpénétration du nécessaire
et du contingent, du possible et du réel induit dans la pensée
du développement des éléments non hégéliens
en leur fond : provenance externe de déterminations essentielles,
caractère seulement tendanciel et historiquement muable des lois
d'évolution, singularité déterminante des conjonctures,
imprévisibilité de la façon dont se réalisera
le nécessaire"(7) .
Tout
au long de son livre Lantéri-Laura multiplie les exemples de ces
multiples rapports, des singularités déterminantes des conjonctures.
Nous évoquons brièvement quelques-uns, à savoir :
dans quelle mesure la notion de traitement moral de Pinel est tributaire
des sanglants conflits entre Montagnards et Girondins dont leur moralité
est contestée par les premiers comme marque de l'ancienne "aristocratie"
; ou bien, lorsque le paradigme de l'aliénation mentale est abandonné,
comment la métaphore pinnelienne de "petit gouvernement" qui commande
le traitement moral, s'oppose aux conditions concrètes d'exercice,
tant l'autorité prétendue du médecin était
subordonnée pendant cette période à celle de l'administration,
peu désireuse à la lui céder, "pour ne rien dire
de la suite", nous dit Lantéri-Laura. Ailleurs ce sont les débats
juridiques sur la notion de monomanie, ou bien les progrès effectifs
de la médecine, en particulier le développement de la sémiologie,
qui s'opposent au paradigme de l'aliénation mentale ; ou enfin les
œuvres philosophiques d'auteurs tels que Comte, Hobbes, Locke, Condillac
qui viendront infléchir les concepts anthropologiques ; ou bien
la Gestalthéorie, la Psychanalyse et le Structuralisme pour le passage
du 2ème au 3ème paradigme, etc.
Parmi
les raisons d’abandon d’un paradigme en psychiatrie, Lantéri-Laura
remarque le fait "que le paradigme ne suffit plus à sa tâche
et les moyens qu’il apportés avec lui cessaient peu à peu
de servir efficacement"(8) . Nous soulignons ces deux
expressions: suffire à sa tâche et servir efficacement,
car ils signent l’ancrage du paradigme dans la praxis. Ceci est important
car, au fond, ce qui finit par donner une certaine unité à
la psychiatrie c'est son objet premier : sa mission thérapeutique
: "La psychiatrie n'est évidemment pas une science, dit Lantéri-Laura,
[mais] un ensemble articulé de données sémiologiques
et cliniques, corrélées entre elles […] avec un groupe de
disciplines hétérogènes, […] débouchant sur
une praxis thérapeutique […]" (9) . Il s’agit-là
d’un point capital, car non seulement les données sémiologiques
et cliniques débouchent sur une praxis, mais aussi elles en proviennent.
Nous
voudrions ici rappeler l'évocation avec laquelle R.M. Palem (10)
introduisait l'intervention de J. Ayme, au Colloque de Perpignan, à
propos de l'œuvre syndical de Henri Ey pour qui, dans une exemplaire métaphore
de pure dialectique, le sort du psychiatre était lié à
celui de son patient. Restant tout à fait fidèles à
sa pensée nous pourrions ajouter : le sort de la psychiatrie aussi
est noué à celui du psychiatre et de son malade. L'œuvre
monumentale de Ey, tant sur le plan de la clinique que celui de la théorie,
son combat sur les conditions de la praxis de notre spécialité,
sa défense des malades mentaux aux temps de l’occupation, nous semblent
indissociables.
Dans
la dialectique du Maître de Bonneval, action et réflexion
vont ensemble, mais pas seulement pour des raisons romantiques. Nous partageons
entièrement la "tenace méfiance, de Lantéri-Laura,
à l'endroit des emplois hasardeux de ce qu'on nomme un peu facilement
la dialectique et de la détermination supposée de la superstructure
par l'infrastructure, toutes références qui, […] ont eu le
déplorable inconvénient de stériliser toute recherche
effective et précise sur les multiples rapports entre les conditions
où des connaissances se constituent comme telles et ces connaissances
une fois constituées" (11) , car nous mesurons
la distance existante entre une vulgate totalitaire à des fins tragiquement
politiciennes, et une théorie de la connaissance d'une toute autre
portée, avec les mots d'Engels lui-même à l'appui :
"D'après la conception matérialiste de l'histoire, le
facteur déterminant dans l'histoire est, en dernière instance,
la production et la reproduction de la vie réelle. Ni Marx ni moi
n'avons jamais affirmé davantage. Si, ensuite, quelqu'un torture
cette proposition pour lui faire dire que le facteur économique
est le seul déterminant, il la transforme en une phrase vide, abstraite,
absurde. La situation économique est la base, mais les divers éléments
de la superstructure - les formes politiques de la lutte de classe et ses
résultats - les Constitutions […] - les formes juridiques, et même
les reflets de toutes ces luttes réelles dans le cerveau des participants,
théories juridiques, politiques, philosophiques, conceptions religieuses,
et leur développement ultérieur en systèmes dogmatiques,
exercent également leur action sur le cours des luttes historiques
et, dans beaucoup des cas, en déterminent de façon prépondérante
la forme. Il y a action et réaction de tous ces facteurs au sein
desquels le mouvement économique finit par se frayer son chemin
comme une nécessité à travers la foule infinie de
hasards" (12) . Il nous semble d'un risque symétrique
tant ériger la vulgate en ontologie stérilisant toute capacité
à connaître, qu'évacuer complètement la question,
ce qui risque de nous ramener au statu quo ante, sans que nous puissions
voir clair dans ces rapports.
4
Quelle est notre actualité ?
Ainsi,
nous venons aux questions que le livre pose vers sa fin, concernant quel
paradigme (s'il en faut toujours un !), consacrera notre mode d'exercice
d'aujourd'hui. Et ce n'est pas peut-être, un des moindres mérites
du livre de laisser cette question en suspens, car ceci nous permet d'ajouter
à la réflexion la question suivante : de quelle façon
les modifications de l'exercice concret de notre discipline, c'est-à-dire
les conditions de sa praxis, auront un impact sur le paradigme que nous
devrons construire ?
Cette
question nous semble d'une double importance, puisque d'un côté
ceci remet au premier plan le fait que le paradigme est la résultante
du travail, autant théorique que pratique, d'individus exerçant
dans des conditions précises. De cette façon il remet au
centre la question éthique, et nous prenons appui sur le legs d'Henri
Ey pour les rapports entre praxis et théorie. Car c'est nous-mêmes
qui écrivons cette histoire et la mettons en pratique. Nous construisons
nous-mêmes le paradigme, celui-ci naît de notre activité.
D’autre part, des exigences externes ayant un impact direct sur la psychiatrie
n’obéissent pas à la même logique. Pourrions nous songer
de demander aux tutelles lequel des paradigmes les guident pour prendre
des décisions qui vont modifier radicalement les conditions d'exercice
de la psychiatrie, les soins et la place dans ce dispositif qu'occupera
l'être humain souffrant, objet de notre pratique, mais aussi la place
réservée au psychiatre ? En guise de confidence, Lantéri-Laura
nous dit : "Quarante ans de métier montrent à l'évidence
que le présent d'hier constitue le passé d'aujourd'hui et
qu'il demeure essentiel à la discipline de savoir qu'elle se modifie
toujours, qu'elle se perfectionne souvent, que son futur très proche
est seul prévisible et que l'actuel ne constitue qu'un moment dans
une évolution" (13). Ainsi, il émerge
de son dire, comme une des catégories du possible, la question que
notre discipline puisse aussi régresser.
Pour
abonder dans le scepticisme bien tempéré avec lequel il termine
son livre, il apparaît avec évidence qu'aucun système
d'idées, qu'il soit philosophique, psychologique ou biologique,
ne peut prétendre à régenter le devenir de la psychiatrie.
Et quelle que soit notre position subjective, nous souscrivons à
l'appel à la modestie fait avec l'appui de quelques noms célèbres.
Mais, en même temps, il apparaît un impératif à
agir et réagir face aux exigences extrinsèques à la
psychiatrie, qui risquent de la désintégrer comme le craignait
Henri Ey. Elles ne sont peut-être pas dénuées de toute
idéologie.
NOTES
1
Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes de la psychiatrie moderne,
Editions du Temps, 1998, p. 38.
2
Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes…, Op. cit., p. 42.
3
Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes…, Op. cit., p. 206.
4
Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes…, Op. cit., pp. 43-44.
5
Kuhn (T. S.), La structure des révolutions scientifiques, Champs
Flammarion, 1997, p. 41.
6
Lantéri-Laura (G.), La chronicité en psychiatrie, Les Empêcheurs
de Penser en Rond, Synthélabo, 1997, p. 44.
7
Sève (L.), Sciences et dialectiques de la nature, La Dispute, 1998,
p. 65.
8
Lantéri-Laura (G.), Essais sur les paradigmes..., Op. cit., p. 206.
9
Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes…, Op. cit., p. 41.
10
Henri Ey, Psychiatre du XXIème siècle, Actualité de
l'œuvre de H. Ey, Actes du Colloque international de Perpignan, (oct.-nov.
1997), L'Harmattan, 1998.
11
Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes…, Op. cit., p. 31.
12
Sève (L.), Une introduction à la philosophie marxiste, Editions
Sociales, 1980, p. 167.
13
Lantéri-Laura (G.), Essai sur les paradigmes…, Op. cit., p. 197.
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