SEMINAIRE 2001 –
2002
" LE CAS PRINCEPS "du
" LE CAS PRINCEPS "
Chacun cherche son cas : l’observateur, le théoricien, l’étudiant,
le thérapeute. Le cas princeps est d’abord celui qui inaugure une
nouvelle manière de décrire, de comprendre, de traiter, puis
assure les conditions de sa transmissibilité. Mais il peut être
dans la relation, puis le for intime une empreinte, une manière
d’être ou de comprendre et enfin un recours ; un fidéicommis.
Du transfert aux doctrines, nous reviendrons à la fois sur
les cas premiers et les premiers cas.
Thierry Trémine
" ARTEFACTS "
« ARTEFACTS » poursuit ses interrogations sur l’art
contemporain. Nous vous présenterons quelques réflexions
sur le BODY ART (« performances » d’un corps, « mis en
œuvre » ou plutôt « pris comme œuvre » et évoquerons
le travail de l’artiste franco-américaine Louise BOURGEOIS.
En amont de l’art contemporain nous avons souhaité inviter
la psychanalyste Danièle ARNOUX qui viendra discuter de son ouvrage
sur Camille CLAUDEL.
" L’IMPROMPTU "
« L’IMPROMPTU » : commentaire suivi du Livre VII du
Séminaire dans lequel LACAN propose une interprétation révolutionnaire
du transfert, fondée sur une réouverture méthodique
de la question de l’amour (concept souvent sous-déterminé
dans la psychanalyse) à la lumière du « Banquet de
Platon ».
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DATES | INTERVENANTS | INTERVENTIONS |
JEUDI 18 OCTOBRE | Danièle ARNOUX | "Camille Claudel : L’ironique sacrifice"
Paris, EPEL, 2001
L’œuvre de Camille Claudel cesse au moment de son délire. Quelle est donc l’articulation entre sa création et sa «folie, absence d’œuvre» (M. Foucault) ? En étudiant les dernières grandes sculptures, L’âge mûr, œuvre de la rupture avec Rodin, Clotho, cri d’un deuil, Persée et la Gorgone, défaut de la protection, on voit la persécution porter sur l’appropriation de l’œuvre. Répondant à une demande de sacrifice, Paul Claudel écrit la Trilogie ; chez Camille, la folie prend l’œuvre comme objet d’un ironique sacrifice. |
JEUDI 25 OCTOBRE | Nicolas PASTOUR | "Le délire de relation du sensitif" et Kretschmer |
JEUDI 8 NOVEMBRE | Bernard MARTEL | "L’IMPROMPTU" Chapitres I et II |
SAMEDI 10 NOVEMBRE | A 18H débat suivi de la représentation Forum Culturel du Blanc-Mesnil | "DON JUAN" de Molière mise en scène
de Guy LUMBROSO - Troupe "Le théâtre du fait divers"
au Forum Culturel du Blanc-Mesnil. Débat suivi de la représentation. Pour Guy Lumbroso : «Grand texte noir, le Dom Juan de Molière ne parle pas au fond de séduction amoureuse. Loin du mythe, il nous parvient comme l’histoire de la construction et de l’évolution d’un personnage face à l’ordre social». Discutant Thierry TREMINE. |
JEUDI 15 NOVEMBRE | Dr Juan David NASIO | Le Cas princeps
Suite à la publication de son dernier livre, « Les grands cas de psychoses », Editions Payot-Rivages, J.D. Nasio viendra inaugurer à partir de la notion de «cas cliniques» notre séminaire annuel sur le « cas princeps ». |
JEUDI 29 NOVEMBRE | ||
JEUDI 6 DECEMBRE | ||
SAMEDI 8 DECEMBRE | Dr Thierry TREMINE
Discutante Dr DREYFUS |
"Délires
et Modèles", Paris, L'Harmattan, 2001
Les différentes études que rassemble ce volume vont de l’examen de systèmes délirants, comme conversations avec le monde, à celui de systèmes doctrinaux achevés. Elles privilégient l’analyse des mécanismes par lesquels se constituent les modèles en psychiatrie, dans leurs aspects rhétoriques, leurs contradictions apparentes et parfois leur cohérence. A 10 heures à l’Elan Retrouvé 23 Rue de la Rochefoucauld PARIS 9ème |
JEUDI 13 DECEMBRE | Bernard MARTEL | "L’IMPROMPTU" Chapitres III, IV, V et VI |
JEUDI 20 DECEMBRE | S. FAUPIN
Conservatrice de musée |
«L’Aracine et l’Art Brut»
Le musée d’Art Moderne de Villeneuve d’Ascq a présenté cet été La planète exilée, une exposition «qui se proposait de montrer les rapports qu’entretiennent les créateurs d’art brut avec le monde qui les entoure» |
JEUDI 10 JANVIER 2002 | Bernard MARTEL | "L’IMPROMPTU" Chapitres VII et VIII |
JEUDI 17 JANVIER | Dr CLERVOY | «Henri EY : "50 ans de psychiatrie"
Ed Empêcheurs de penser en rond.
"Le cas Henriette» «La réalité ne se donne pas, elle se prend» Henri EY. Le cas «Henriette» peut être lu comme marquant un carrefour, celui de la grande mutation de la psychiatrie des années 40 : une institution asilaire qui connaissait les premières réformes institutionnelles et une pratique des soins encore dominée par les thérapeutiques de choc. Henriette est une femme qui a présenté ses premiers troubles catatoniques dans les suites de l’épidémie d’encéphalite qui avait suivi la première guerre mondiale. Elle représente pour Henri EY le paradigme de la schizophrénie. Il reprend ce cas clinique tout au long de son œuvre, de 1936 avec «l’étude de la pensée paranoïde» jusqu’à 1975 avec la «psychose et les psychotiques», son dernier grand texte dans lequel il expose de façon magistrale son concept unitaire de la psychose. "Henri Ey : Le cas Henriette" |
JEUDI 24 JANVIER | Karine DEBONO | «Le syndrome de L'asthénie
de Ferjol»
Lorsque la littérature, rejoint le mythe et la clinique un Cas Princeps se dessine. «Une histoire sans nom» prêtera sa trame au Syndrome de L'asthénie de Ferjol. |
JEUDI 31 JANVIER | Anne-Marie VINDRAS | «Louis II de Bavière selon
Ernst Wagner Paranoïaque Dramaturge» Paris, EPEL, 1993 – «Ernst
Wagner, Robert Gaupp un monstre et son psychiatre» Paris, EPEL, 1996.
Ces deux livres présentent l’essentiel des documents qui constituent le cas paradigmatique de la paranoïa dans l’histoire allemande. 1913 Ernst Wagner, instituteur, tue sa femme et ses quatre enfants et neuf personnes dans un village du Würtemberg. Jugé irresponsable de ses actes par le tribunal, suite à l’expertise psychiatrique de Robert Gaupp, il est interné à Winnenden, jusqu’à sa mort en 1938. Robert Gaupp ne lâche plus « son malade » ; et élabore sa théorie de la paranoïa à partir de «son cas» ! Les deux noms sont maintenant inséparables |
JEUDI 7 FEVRIER | Séance de bibliographie | |
JEUDI 14 FEVRIER | Bernard MARTEL | "L’IMPROMPTU" Séance libre |
JEUDI 7 MARS | Séance de bibliographie | |
JEUDI 14 MARS | Bernard MARTEL | "L’IMPROMPTU" Chapitres IX, X et XI |
JEUDI 4 AVRIL | Geneviève NUSINOVICI | «La pathomimie est-elle une perversion»?
Le type de jouissance en jeu dans la pathomimie sera discutée à partir d'une observation, et du même coup les difficultés posées par le maniement du transfert. |
JEUDI 11 AVRIL | Bernard MARTEL | "L’IMPROMPTU" Chapitres XII et XIII |
JEUDI 2 MAI | ||
JEUDI 16 MAI | Bernard MARTEL | "L’IMPROMPTU" Chapitres XIV, XV, XVI et XVII |
JEUDI 23 MAI | F. DUPLAIX-VINCENT | "BODY ART" |
JEUDI 30 MAI | Stéphane THIBIERGE | "Le syndrome de Frégoli: Les fausses reconaissances psychotiques" |
JEUDI 6 JUIN | Charles Henry PRADELLES de LATOUR | «Incroyance et Paternité»
Editions EPEL.
Si les systèmes de parenté africains sont tous structurés autour de la fonction paternelle, il est à noter que celle-ci varie sensiblement en fonction des régimes de filiation. On montrera ici que la fonction paternelle est étroitement associée au discours religieux chez les patrilinéaires et à celui de la magie chez les matrilinéaires. Que la fonction paternelle soit étayée par la religion n’est pas nouveau. Dieu n'est-il pas souvent père dans le judéo-christianisme et dans les cultes rendus aux ancêtres. Mais que cette fonction puisse être étayée par la magie, voilà qui est neuf. Toutefois, ne nous y méprenons pas, dans tous les systèmes de parenté africains, la fonction paternelle n’est pas une et inamovible, car elle peut être subvertie dans les relations à plaisanteries promues par les relations d’alliance matrimoniales. Aussi, est-ce sur l’alliance matrimoniale, et non sur les problèmes oedipiens induits par les régimes de filiation que l’anthropologie sociale et la psychanalyse peuvent heuristiquement se recouper. |
JEUDI 13 JUIN | Bernard MARTEL | "L’IMPROMPTU" Séance libre |
JEUDI 20 JUIN | Dr E. MAHIEU | "Aimée,
Lacan, Jaspers "
Si la rencontre entre Lacan et Aimée est constitutive d’un «cas princeps» et du début d’une carrière, elle a permis aussi d’incarner une autre rencontre : celle de Lacan avec l’œuvre de Jaspers, la psychopathologie générale. C’est cette rencontre que nous comptons interroger. |
JEUDI 27 JUIN | COLLOQUE DE FIN D’ANNEE |