L'ORANG-OUTANG N° 5 1995
Editorial
I.S.P.? Reprise ou méprise? Dominique Dion, Guy Lamack
Pastiche: Reprises, Frédérique Duplaix; Métamorphoses, Dominique Le Strat; Reprises, Didier Mion; Les contradicitons de l'ethnopsychaitrie, Charels-Henri Pradelles de Latour; Renaissance d'un culture institutionnelle en hôpital général: l'atelier thérapeutique, A. Carraro, C Ruel, A. Valentine, T. Trémine.

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L'ORANG-OUTANG N° 5

L'ATELIER THERAPEUTIQUE

C. Ruel (psychiatre), A. Valentine (psychologue), A. Carraro (infirmière),
T. Trémine (psychiatre)

Cet article a été publié dans l'Orang-Outang N° 5 et dans Santé Mentale N° 26, Mars 1998.
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Démarqué des ateliers d'ergothérapie et d'art-thérapie, l'atelier de créativité peut constituer une structure adaptée à l'hôpital général et y faire renaître une pratique institutionnelle spécifique. C'est le cas de l'atelier ouvert au sein du service de psychiatrie de l'hôpital général Robert Ballanger à Aulnay-sosu-Bois, en région parisienne.

L a plupart des auteurs admettent comme première et nécessaire qualité de l'atelier qu'il soit un espace inventé et risqué pouvant ainsi donner lieu à des engagements transférentiels.

Jean Broustra parle "d'espaces bricolés" (1). C'est un lieu de rencontre et de surprises où l'on privilégie le "tout est possible". M. Sassolas explique qu'un type de soin peut compléter le face à face individuel thérapeute-patient: pendant longtemps, ce tiers institutionnel peut n'être que fantasmé et parlé entre les deux protagonistes, l'essentiel est qu'il existe dans la tête du thérapeute (8). Il joue un rôle moteur dans l'évolution du transfert et surtout du contre-tranfert, pour le thérapeute référent du patient, mais aussi pour l'ensemble de l'institution.

Cependant, pour être accessible, cet espace doit être aussi réservé que celui des entretiens individuels, et B Chemama (3) souligne que le travail y est, bien que visible, non transparent pour le reste de l'institution. La nature du travail qui s'y opère reste souvent méconnue. Le risque devient alors que les autres soignants le considèrent comme un dérivatif à l'ennui, proche du loisir, à seule vertu occupationnelle et décorative, et qu'il devienne le lieu du rejet du reste de l'institution. Il peut exister aussi une dévalorisation de ce type de soin par rapport aux thérapies verbales ou médicamenteuses. La nécessaire marginalité de l'atelier peut alors se muer en déconnexion stérilisante du reste de l'institution, où la fonction de soin se perd rapidement.

D'où l'importance d'un travail d'information et de communication avec les autres soignants de l'institution. Il faut favoriser les échanges informels, par exemple en faisant participer les étudiants et les stagiaires, à la fois aux activités de soin du service et à celles de l'atelier, ou en réalisant des expositions du travail réalisé à l'atelier. La place de 1'atelier se situe dans l'espace "des possibles pour le patient", espace tangent (présent absent) à l'institution.
 

Sur le trajet thérapeutique du patient

Le délitement des liens sociaux avec l'éclatement des familles, la précarité liée à la notion de travail, mais aussi la dominante schizo-affective des évolutions pathologiques entraînent un investissement particulier de l'atelier, d'abord dans une possibilité d'ouverture et de reconnaissance (loisir par opposition à travail, créativité.), ensuite dans une possible représentation de permanence affective et de continuité des liens (autoprescription, proximité, bipolarité des soins, effet groupe).

S. Parizot (8) précise qu'après la période des soins curatifs correspondant au début de l'hospitalisation, l'atelier peut s'inscrire dans le cadre de soins de réadaptation. En effet, au sortir d'une phase aiguë, il semble qu'un tain nombre de patients schiizophrènes chroniques, semblant presque guéris, ne peuvent affronter la sortie de l'hôpital. Mais il ne s'agit pas tant de séjours trop brefs que de séjours parfois trop longs où la question devient trop importante, exclusive et angoissante, d'être dedans ou d'être dehors. Question alors impossible à dialectiser pour ce patient, dont la vie psychique s'inscrit dans le registre de la paradoxalité. L'atelier a donc une fonction élaborative dans l'idée du passage entre le dedans et le dehors. C'est un lieu où s'appréhende la question de la présence et de l'absence, où il est question d'être présent à soi-même et au monde, sur la voie d'une plus grande autonomie vis-à-vis de l'institutions Pour Broustra, le travail y est sous-tendu par une démarche psychothérapeutique : il vise à soutenir, inciter et élaborer les capacités de symbolisation du patient, faisant ainsi le lit d'une éventuelle psychothérapie verbale L'atelier est un espace d'élocution, C'est-à-dire un lieu où toute production est mise en tension par la parole. Le but est de permettre au patient de se découvrir sous un jour nouveau, avec des capacités d'expression insoupçonnées. L'atelier est le révélateur qui permet d'évoluer vers ces changements dans un système relationnel différent de celui qui l'enfermait auparavant (1). Pour les patients non hospitalisés, le sentiment d'appartenance à un groupe pouvant exprimer son identité et son autonomie soutient l'accès à une subjectivation et à une responsabilisation. Ils accèdent progressivement à la conscience de leurs propres droits et devoirs. Ce processus de personnalisation (à l'opposé de la dépersonnalsiation) se nourrit du jeu relationnel du groupe face au soignant. Contre le sentiment de solitude et les accès d'angoisse, l'atelier est un repère spatio-temporel qui fait notamment lien entre les différents aspects et partenaires du soin et évite les décompensations massives et les réhospitalisations. L'atelier jouie ainsi un rôle d'étayage ét engage les patients dans une restauration du lien avec soi-même et avec autrui.
 

Cadre de soin, cadre de vie

Le cadre fonctionnel de l'atelier ouvert dans notre établissement est marqué par des modalités d'accès qui autonomisent: autoprescription, absence de contrat de soin. Il n'y a pas de procédure d'entrée ou de sortie, ni de contrat de soins, mais une permanence de l'accueil par rapport à l'évolution des troubles psychiatriques. Etre à l'atelier, c'est - ici et maintenant - y être entré seul, donc avoir pris un risque, qui courtjusqu'au moment de refermer la porte derrière soi lorsqu'on en sort. Les patients peuvent toujours être accueillis, mêmeaprès leur sortie de l'hôpital, même s'ils vont mieux ou sont devenus plus autonomes, et inversement, même s'ils vont mal ou qu'ils sont à nouveau hospitalisés. Ce fonctionnement correspond au principe de l'autoprescription utilisé dans les CATTP (9); il place les patients en situation de réappropriation du temps et permet paradoxale- ment d'éviter l'installation d'une chronicité linéaire. Il n'y a plus de temps maladie balisé par un contrat de soin, une guérison ou une sortie. Ici chaque patient peut se confronter à la question de désir d'être ici, d'y revenir ou non, accompagné dans ses interrogations par d'autres patients et des soignant extérieurs à l'atelier. Ces données ont rendu la permanence de l'ouverture de l'atelier comme une nécessité impérieuse et pourtant impossible au fil du temps. Mais contradictoirement il y a dans cette incertitude quelque chose de mobilisateur, à la manière dont G. Daumezon disait d'une institution : - Elle marche bien.? Alors il faut la fermer! (10).

L'atelier répond également au principe de bipolarité des soins, selon lequel il est intégré dans un réseau de soins spécifiques et relativement indépendants les uns par rapport aux autres. Le patient ne se retrouve pas sans soutien ou sans possibilité d'élaborer l'absence induite par la fermeture périodique de l'atelier. Il n'y a pas dans le cadre de l'atelier d'engagement psychothérapique avec le patient. Pour autant, les effets escomptée ne correspondent pas simplement à une fonction occupationnelle. Le désir des soignants y est double : préserver et entretenir une forte convivialité, faire vivre une pratique de créativité par l'utilisation de nombreuses formes d'expression sans cesse renouvelées et un soutien constant auprès des patients, orienté vers l'accomplissement d'une œuvre. Thérond D. et al précisent, à propos du fonctionnementd'un CATTP que "les phénomènes transférentiels et contretransférentiels sont toujours agissant mais non systématiquement repérés ou du moins énoncés comme tels, à l'image de ce qui se passe au sein des relations interindividuelles de la communauté sociale. Le souci thérapeutique réside dans l'ouverture de chacun à soi-même, aux autres et au monde mais récuse le concept objectif d'adaptation pour celui plus subjectif d'adaptabilité aussi bien du sujet fragile que des autres"(9).

L'atelier doit proposer un cadre permettant la mise à contribution des compétences personnelles du patient, ce que ne permet pas en général le fonctionnement des services hospitaliers, conçus sur le modèle somatique de l'incapacité physique. Le cadre intervient donc d'abord comme garant d'une restructuration narcissique sans cesse renouvelée, Il constitue une sorte de bain narcissique tout à la fois contenant (la baignoire) et ambiant (l'eau), Les éléments du cadre sont fournis à la fois par l'environnement matériel - le lieu, les matériaux mis à disposition -, l'environnement fonctionnel - les modalités d'accès spatiaux et temporels -, et l'environnement humain, c'est-à-dire la personne du ou des animateurs et celles des co-soignés. Ils permettent d'apporter "tout" (par la diversité des supports proposés) et au bon moment (par la disponibilité de l'animatrice), créant ainsi une ambiance "suffisamment bonne", support du travail d'étayage narcissique. Cependant, J. Broustra met en garde et souligne qu'il est très important avec des malades psychotiques fonctionnant en processus primaire de ne pas obturer immédiatement leur demande - l'atelier risquant de fonctionner comme une espace de jouissance ambiguë où le sujet revendique auprès du soignant ce qu'il a besoin d'obtenir pour répéter son aliénation (2). Pour agir comme pare excitation, cette fonction ne doit pas donner lieu à une fermeture qui serait confortante de l'inertie psychotique et devenir alors facteur de chronisisation.

La réceptivité nous semble bien qualifier cette disposition dans notre atelier. Elle se retrouve dans l'ouverture du lieu sur l'extérieur, à la fois matérielle - la porte est ouverte, les grandes fenêtres donnent sur le service - et fonctionnelle - accès libre sans contrat de soins, liens avec l'extérieur. Elle caractérise aussi l'attitude de l'animateur, à la fois permissif et attentif, quia accueille et accompagne chaque nouveau patient dans une écoute sensible et active, lui témoignant ainsi qu'on peut attendre quelque chose de bon de sa part.

La métaphore d'un espace transitionnel, en référence à Winnicot (11), nous semble finalement bien illustrer la fonction du cadre de l'atelier. Cet espace intermédiaire, précise S. Giudicelli, se meut dans le "à la fois": à la fois il joint et sépare le bébé de la mère. C'est en outre dans le plaisir du jeu et dans la surprise des formes qui s'y créent que cette expérience structurante se déroule. C'est dans cette espace qu'il est donné du jeu à la subjectivité psychotique. C'est de cette aire de jeu que tout est proposable au patient, depuis les pratiques artistiques ne visant pas l'idéal artistique jusqu'à celles qui le visent par la création d'un objet fini en tant que bel objet miroir (5).

Le travail de créativité

Atelier loisir, atelier d'expression, atelier d'art-thérapie, atelier de création, thérapies médiatisées, autant d'appellations que de conceptions théoriques pour définir ce qui devrait se jouer de thérapeutique ou non dans ce lieu. Ces différentes conceptions renvoient aussi aux différentes positions que peuvent emprunter le ou les soignants dans l'atelier: thérapeute, artiste, animateur de groupe.

L'art-thérapie est prise depuis ses débuts dans le dilemme de faire du soin au détriment de faire de l'art, ou bien de faire l'inverse. B. Chemamma (3) nous en rappelle les deux errances: l'effusion imaginaire et le déni de la maladie. En art-thérapie, ce sera moins l'œuvre terminée qui suscitera l'intérêt que le processus de création lui-même. L'art, en tant que recherche du beau, se dissout dans la médiation thérapeutique…

Rappelons tout de même que l'art c'est aussi la manière, l'habileté, le savoir-faire. Le terme de créativité correspond mieux au travail recherché dans notre atelier. Dans sa définition, la créativité s'oppose fortement à la notion de travail, lui-même objet des ateliers d'ergothérapie. La créativité est le pouvoir de création, c'est-à-dire le pouvoir de donner l'existence, de tirer du néant - social, personnel, familial - mais aussi d'élaborer, d'organiser quelque chose qui n'existait pas encore. Le travail, au contraire, désigne un dévoir, une activité pénible, puis, dans son acception plus moderne, une activité professionnelle et rétribuée - souvent inaccessible. Travail et créativité impliquent l'exercice sur soi-même d'une certaine contrainte dans le premier cas et d'une certaine liberté dans le second. S'exercer à une certaine liberté de soi-même, voilà ce que permet de rêver le terme de créativité.

Il nous semble que cette référence conceptuelle permet une pratique très porteuse pour les patients et riche dans les possibilités d'élaboration du travail pour les soignants.
J. Broustra (1) parle d'atelier d'expression thérapeutique. En référence à deux pionniers non signants de l'art-thérapie, Stern et Pagès, cette théorisation est sous-tendue par deux idées principales. D'abord nous possédons n nous des langages ignorés que seule une mise en situation spécifique peut révéler. Ensuite, c'est la découverte de ces langages qui oriente les effets de l'atelier vers un changement de point de vue du sujet sur lui-même. L'expressivité, nous dit P. Corcos, se défie de l'harmonie rassurante, voire du beau comme modèle géométrique. Son enjeu est l'intensité, l'une des ses voies est l'informel. En ce sens l'expression pourrait être revendiquée comme qualité ultime par toute œuvre d'art (4). C'est le message de l'école de l'art brut ou encore, dans une certaine mesure, du surréalisme: peinture spontanée, sans réflexion ni entrave, qui préfère l'esquisse fulgurante à l'œuvre composée et achevée.

Et encore: la transposition expressive est un gain en force, en vie, en chaleur (effets sensoriels) et en signification (effets psychologiques ou intellectuels). Exprimer équivaudrait à "extraire la substantifique moelle". Opération psychique par quoi le sens et l'intensité se condensent. Ainsi l'expression peut désigner la force et la vivacité d'une œuvre (4). L'expression en tant qu'intensification s'enracine dans la sphère des émotions. Eslle est mouvement centrifuge, du dedans vers le dehors. Enfin, dans la notion d'expression, il y a celle d'actualisation. Ainsi, l'expression a une portée cathartique fondamentale: elle purge, elle décharge les tensions (6). Cet effet cathartique confère à l'activité d'expression une portée thérapeutique, le plus souvent transitoire. Pour J. Broustra, l'expression n'a pas de vertu thérapeutique propre. Elle manifeste seulement le fou ou l'artiste. C'est seulement par un travail de regard extérieur, d'une certaine mise en question que l'expression s'enrichira d'une ressort thérapeutique.

J.P. Klein (7) insiste sur la tension nécessaire vers le processus de création et la production d'une œuvre échappant à l'intentionnalité thérapeutique et ouvrant finalement sur une dimension artistique universelle.

La guérison de surcroît est ici intimement liée au processus de création: guérir c'est accéder à un autre niveau ou approfondir le mal. Ainsi la communication humaine ne s'arrête pas au cri, même si elle y revient comme à sa source (4). En effet, si l'expression soulage, seul un travail secondaire exigeant la mise en forme de cette expression peut mettre le patient au contact de son propre fonctionnement psychique et lui en permettre une certaine réappropriation. Dans ce travail, l'authenticité brute du cri se risque à un message élaboré, l'expression directe abdique au profit d'un nouveau langage où le premier "je" se retrouvera ou se diluera dans les "jeux" secondaires.

Conscient de cette retombée dans le discours, l'artiste devra lutter pour sauver la parole, le cri initial (7). Ainsi le travail d'expression, qui comprend le risque d'exister, ne pourra s'ouvrir à la création qu'au travers de l'acceptation d'en passer par le conflit, soit une certaine souffrance ou du moins un dérangement. C'est la rencontre des forces psychiques qui ont permis l'expression, avec divers matériaux du monde culturel, qui peut alors aboutir à la mise en forme de l'œuvre.

Parlons enfin de l'œuvre aboutie, cet objet achevé, fini et détaché de son auteur, qui accède soudain à une existence propre.

L'œuvre existe d'abord dans la tête du patient, comme objet en devenir. Elle est intime, recomposition esthétique, chargée de sens impliquant des thématiques profondes représentantes du sujet. Mais pour être cet objet privé, l'œuvre est aussi offerte à l'autre, objet public qui prendra une vie indépendante de celle de son auteur au travers du regard de l'autre. L'exposer, le cacher, le vendre, le garder, le donner, c'est ce qu'on petit lui faire, à cet objet-œuvre. Susciter la curiosité ou l'émotion, provoquer la surprise, forcer l'admiration, c'est ce qu'il peut nous faire. Comme projection de l'image du corps, du soi, l'œuvre est support du processus de reconnaissance identificatoire, unifiante de l'image de soi. Pour le patient. L'effet esthétique qui reste fortuit entraîne une émotion esthétique. Cette émotion a le pouvoir d'engendrer un fonctionnement psychique nouveau en créant un effet de surprise ou de surprenante étrangeté, phénomènes souvent décisifs pour l'évolution du transfert, mais aussi des contres attitudes soignantes, liées aux images figées du patient dans le fonctionnement psychique des thérapeutes.
 
 

Conclusion

L'environnement social de nos patients précipite pour eux plus que pour d'autres la dévalorisation de la notion de travail. L'absence d'emploi n'est plus seulement à déplorer pour eux, mais aussi à vivre. D'autres valeurs doivent venir étayer le besoin de reconnaissance sociale et le désir de créer des liens positifs avec autrui. La notion de créativité comporte l'idée de pouvoir "donner existence, tirer du néant, faire du neuf", et permet aux patient dans le cadre de 1'atelier, l'exercice d'une certaine liberté en marge de l'institution. Un atelier de créativité peut ainsi constituer, une structure originale, à la fois proche du service d'hospitalisation, dans une démarche de sons de réadaptation, mais aussi relativement autonome et démédicalisée dans l'approche des patients, réalisant un accueil proche de celui d'un CATTP.

L'encouragement de ce type de structure peut constituer à l'hôpital général le support d'une renaissance des pratiques de la psychothérapie institutionnelle adaptée à une fréquentation itérative et non plus linéaire.
 
 

BIBLIOGRAPHIE

1) Broustra (J.), Contributions au traitement des psychotiques en atelier d'expression, L'Information Psychiatrique, 1986, 62, 6, 715-724.

2) Broustra (J.), Expression et psychose, Ed. ESF, Paris, 1987.

3) Chemama (B.), Roussel (A.), Dynamique du travail en art-thérapie, Psychologie Médicale, 1982, 14, 1249-1254.

4) Corcos (P.), Une esthétique de l'expression, Art-thérapie, 1989, 28/29, 5-11.

5) Giudicelle (S.), Psychose et poème, la thérapie vient en surcroît, Actualités Psychiatriques, 1986, 9, 37-40.

6) Klein (J-P.), De l'expression à la création , Art-thérapie, 1989, 28129, 45-48.

7) Klein (J-P.), L'art en thérapie, Ed. Hommes et perspectives, Le journal du psychologue, Marseille, 1993.

8)Parizot (S.), Place des soins institutionnels et discontinus dans la prise en charge à long terme des psychoses schizophréniques, in Stratégies thérapeutiques à long terme dans les psychoses schizophréniques,Editions Frison-Roche, 1994, 335-370.

9) Thérond (D.), Horassius (M.). et al, Des CATTP aux hôpitaux de jour, L'Information Psychiatrique, 1996, 7, 641-650.

10) Ravella (P.), Parizot (S.), Bilan d'un CATTP après 14 ans, L'Information Psychiatrique, 1996, 7, 651-658.

11) Winnicott (D.), Jeu et réalité, Ed. Gallimard, Paris, 1971.
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